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LA CRITIQUE DE LA RELIGION OU LE SOUPÇON RADICAL




Jusqu’à Copernic, l’homme se pensait au centre, en tant qu’image de Dieu.
Temps moderne : il se fait centre.
Bousculé par la critique moderne. L’affirmation de la nécessité de Dieu est remplacée par la non–nécessité. L’homme peut être humain sans Dieu, l’exigence morale n’a pas besoin de la foi.
Aujourd’hui même, supériorité morale et intellectuelle du non-croyant.
Hegel : si la Raison est Dieu est à l’œuvre dans l’histoire, y a-t-il encore un sens à poser un Dieu extérieur ?
19e s : apparition des grands critiques
Penser Dieu de façon rationnelle → Ce qu’on fait de Dieu → quelles sont les vertus des religions dans les sociétés. Ce qui interpelle les critiques du 19e s, c’est à quoi sert la religion. Critique qui évidemment pèse notamment sur l’institution ecclésiale.
Sortie définitive de la scholastique et entrée dans les sciences humaines détachées de toute anthropologie chrétienne. Plus tellement de place pour Dieu. Chemins vers un agnosticisme ou vers un syncrétisme.
De côté de l’Eglise, ouverture avec un retour aux sources des Ecritures, utilisation des sciences.
« Les maîtres du soupçon »


  1. LUDWIG FEUERBACH

-          Critique de Hegel
                1804-1872.
                Pour lui, la religion relève d’une projection.
L’Essence du christianisme, 1841.
Principe de la philosophie de l’avenir, 1843.
o   Reproche à Hegel : un système trop théorique. Pour Feuerbach, le principe de tout est la conscience humaine. Les hommes ont du mal à accéder à leur propre essence. Aliénés par des habitudes mentales, notamment les idées religieuses.
o   Il reproche aussi à Hegel d’être resté théologien. Ce n’est pas parce qu’on ne parle pas de Dieu, qu’il est exclu de la pensée. Si l’histoire est menée par l’Esprit, alors l’homme n’est rien. Il ne fait qu’attendre son Salut, sans activer ses propres possibilités internes.

-          La religion est une projection
o   Conscience de Dieu =conscience de soi de l’homme. Connaissance de Dieu =connaissance de soi. L’homme projette en Dieu ce qu’il n’a pas, ce qu’il n’est pas : la plénitude, la béatitude, l’immortalité… Des idées qui coupent l’accès de l’homme à sa conscience. L’homme n’assume pas son côté négatif.
o   Pour Feuerbach, être heureux est un chemin humain. Ce sont nos sens qui nous renseignent sur le chemin à prendre pour être heureux. Il faut donc éliminer la foi, responsable de tous les maux et sectarisme. Alors l’homme pourra rencontrer l’amour.
Pour Feuerbach, Jésus est cependant le vrai visage de l’Amour, un homme accompli.

-          Progrès de l’humanité en trois phases :
o   On confond l’homme et Dieu → la religion
o   On prend conscience de cette confusion et on en sort, notamment grâce à la théologie
o   Reprise en main anthropologique de l’homme afin de trouver le bonheur terrestre.
L’essentiel est de parvenir à aimer, à être heureux, plutôt que de perdre son temps dans les religions. Passer de la théologie à l’anthropologie.
L’Amour sans la foi, Jésus sans Dieu. Un humanisme athée, agnostique. Feuerbach fait de l’humanité un divin. Sort-on vraiment de Dieu ?

-          Réponses de l’Eglise :
o   Qu’est-ce qu’aimer ?
o   Discernement, comment aimer comme le Christ :
§  Enseignement des vertus ;
§  Enseignement social de l’Eglise  l’amour doit se traduire dans le comportement social ;
§  Inscription dans une communauté.

[On ne capitalise pas un héritage moral ou sociologique. Il n’y  a pas une évolution systématique vers le mieux. Chaque individu est, dans ces domaines, un recommencement (≠ positivisme d’Auguste Comte).]


2.       KARL MARX

1818-1883
« La religion est l’opium du peuple. »
OK avec Feuerbarch : l’homme fait la religion.

-          Le conditionnement socio-économique
Marx reproche cependant à Feuerbach de couper l’homme de son humanisme. Fausse conscience de soi qui reflète une fausse conscience du monde. Car l’homme est conditionné dans sa réalisation historique, par ses conditions socio-économiques.
Il ne suffit pas de remplacer Dieu par l’homme. La critique du ciel →critique de la terre.
Critique de la théologie→ critique de la politique.
L’homme n’est pas un être abstrait. Il est système. Les rapports humains sont déterminés par des rapports socio-économiques
Unité de l’être et du penser, réunir théorie et pratique.
Théorie = critique//pratique = activité révolutionnaire.

La religion cache une idéologie qui légitime le statut de ceux qui possèdent la richesse et maintient les classes laborieuses dans une position de soumission. Seule la religion leur permet de supporter la misère dans laquelle ils sont. La religion est comme un « opium ». La religion est l’allié des puissants au détriment des plus pauvres.
Premier à intégrer la prise en compte de la dimension sociologique de la réalité. Le problème, c’est que tout se résume à cette dimension. L’homme se résume à sa condition socio-économique, une analyse insuffisante. Il faudrait y inclure le registre moral.
Pour Marx, il faut réaliser ce monde meilleur et la religion n’est d’aucun secours pratique. Cette dernière propose bien un monde meilleur, mais dans l’au-delà. Légitime donc le statu quo.
L’URSS n’est pas parvenue à éradiquer les religions et à instaurer un matérialisme pur et dur.

Pas de refus de Dieu, mais de la religion. L’homme doit se prendre en charge pour faire l’histoire lui-même. L’homme soit s’auto positionner, sans chercher un fondement extérieur.

-          Basculement des catégories traditionnelles
Marx                                                                                                                             Théologie
Le monde a une histoire,---------------------------------------------           Alliance Dieu/peuple : histoire
avec avancées et reculs        .
Le monde est en mouvement,---------------------------------------         Grâce de Dieu agissante
de la matière → l’humanité
La matière, en évolution,---------------------------------------------          Dieu créateur a un but : la grâce
tend vers un but                                                                                      téléologique
Société sans classe------------------------------------------------  Dieu trinitaire, trois personnes égales
Dieu croit en lui-même-------------------------------------------Dieu objet de foi

Marx a conçu son système dans un univers christianisé. Ne serait-ce que la conception de l’histoire. ≠ Dans certaines sociétés, la pensée s’arrête au présent. 
Id certaines philosophies asiatiques qui ne reconnaissent pas le « je ». Rien n’existe, tout est mouvement. Pas de consistance des choses. Foi en la consistance de Dieu → foi en la consistance de l’homme.


3.       SIGMUND FREUD

1856-1939
Autrichien
La religion est une illusion.
Un scientifique qui tente de comprendre le psychisme humain.Inventeur de la psychanalyse, analyse du psychisme.
Pour comprendre le psychisme humain, Freud procède par hypothèse à partir d’une intuition.

-          L’hypothèse fondamentale de l’inconscient
o   Nous sommes agis de l’intérieur par qqch qui nous échappe. D’où la structure du refoulement qui, lorsqu’il fonctionne bien, permet la régulation des pulsions.
En partant de cette hypothèse, analyse du phénomène religieux.
Freud n’est plus dans le domaine théologique. Réflexion de l’extérieur. Ne cherche ni à dire Dieu, ni à lenier ni à l’approuver. La psychanalyse est un instrument, sans partie, au « service de la délivrance d’êtres souffrants. »
Une démarche scientifique qui s’intéresse à des êtres souffrant, mais pas physiquement.

o   Analyse de la croyance religieuse sous l’angle de l’illusion.Le surmoi nous donne des injonctions. Pour Freud, les êtres souffrants ont un surmoi qui est bloqué sur l’interdit. Utilise mal Dieu et ses représentations : Dieu à la place du surmoi, instance qui interdit. Normalement, le surmoi rend humain en régulant les pulsions. En cas de mauvais fonctionnement, le surmoi bloque la vie psychique, l’énergie pulsionnelle est refoulée, puis rejaillit à travers des troubles comportementaux. Névrose = symptôme d’un excès de refoulement.

-          Analogie névrose//comportement religieux
o   Une façon de se défendre contre la toute-puissance de la nature (les pulsions).
Une société dans laquelle est favorisée la retenue, l’économie, la non-révélation des sentiments. La religion encourage ce comportement. Mais la retenue empêche la vie qui finit par rejaillir. Une société très dure, en particulier pour les femmes.
Question : est-ce des gens déjà malades qui se laissent envahir par les névroses ? / ou est-ce la religion qui rend les gens malades ?
A l’époque de Freud, dans une société très religieuse, la suppression de la religion pouvait être entrevue comme une solution aux névroses. Reconnaître que dans le cœur de chaque personne, il existe une fragilité à rester bloquer sur les interdits.

o   Faite preuve d’une certaine retenue était valorisé au 19e s. Totalement l’inverse aujourd’hui, où il faut « se lâcher ».
D’où moins de névrosés, plus de psychotiques. Le surmoi n’interdit rien. Rien du côté religieux qui peut expliquer ce comportement, sauf qu’au nom de Dieu, on peut tout s’autoriser.
[Stoïcisme : on peut réguler ses pulsions, mais on peut aussi être heureux sans satisfaire ses pulsions. On peut se contenter de peu.
Mystique : s’autoriser à lâcher prise pour accueillir l’Esprit.]

-          La religion permet de faire face à l’angoisse existentielle
o   D‘où vient cette angoisse ?De la rupture du lien parental, ici idéalisé. A la puberté, sortie du monde idéal où les parents sont idéalisés. Alors, apparition de failles. Pour Freud, certains psychismes ne parviennent pas à faire le deuil de l’enfance. Pour compenser, projection en Dieu d’images parentales qui vont alimenter ce sentiment d’idéal perdu en sortant de l’enfance. Rester dans une sorte d’aliénation psychique, avec Dieu le Père et Marie la Mère. Les propositions religieuses alimentent le maintien du sujet dans son infantilisme, l’empêchant de parvenir à sa pleine construction.
o   La religion peut momentanément apaiser cette angoisse, le temps de s’habituer à cette angoisse existentielle. Puberté = époque de la différenciation qui permet d’entrer dans la vie adulte.
o   Freud oppose l’éducation à la réalité face à cet infantilisme. Les religions ne peuvent pas proposer cette éducation. Au contraire, elles maintiennent les individus dans leur infantilisme. Les représentations religieuses sont des illusions, le secret de leur force c’est la force des désirs de rester dans l’enfance.
Sentiment religieux = caractère irréductible du désir, réprimé par les lois e la société sans parvenir à les éliminer. D’où malaise dans la civilisation.
Le désir signale en nous la liberté. Nous sommes capables de choisir. Nous faisons ce que nous voulons de la force de notre désir. Et la possibilité du « je » implique un désordre.

-          Les limites
Freud investit un terrain normalement dominé par l’Eglise. Donc mal accueilli
Religion n’est pas un don mais une production psychique qui peut être nuisible. Une analyse qui peut être appliquée non seulement aux religions, mais également aux idéologies politiques.
Psychanalyse a ensuite pris ses distances par rapport à Freud. Notamment Jung qui remet à l’honneur le désir transcendantal de l’individu : Lakan, Dolto… et des théologiens prêtres.
En outre, l’apparition d’un dysfonctionnement psychique est toujours l’occasion pour chercher des légitimations dans tous les domaines.
La grosse majorité des individus est croyante. On peut donc considérer ce rapport à la religion comme un signe de bonne santé psychique, à moins de penser toute l’humanité comme malade.
Freud a une vision évolutionniste de l’homme, qui va progressivement sortir de la religion.


4.       FRIEDRICH NIETZSCHE

1844-1900
Inclassable

Progressivement, l’homme prend conscience qu’il ne domine rien, même pas sa conscience (Freud).
Rupture complète avec ses prédécesseurs. Impossible de réduire sa pensée à un système. Se présente comme « un fossoyeur d’évidences ». Propos dérangeants, parfois outranciers qui mènent soit au rejet de sa pensée, jugée trop excessive, soit à la fascination car le lecteur est saisi dans ses zones de fragilités.
Il dénonce l’illusion de tout homme par rapport à toutes choses, qu’il s’agisse de religieux ou du scientifique.

Il ne défend pas un surhomme mais une forme de puissance de soi-même sur soi-même, afin de réaliser pleinement son humanité.
Refuse à la philosophie la prétention de détenir la vérité. Dénonce la prétention au savoir de détenir la vérité ultime, et de s’en contenter. Le savoir ne doit stopper le mouvement de la vie. Ne pas fixer la vie dans un savoir immobile. Ce qui explique pourquoi Nietzsche n’a pas voulu s’enfermer dans un système.
La morale sans le moralisme.

-          Dieu est mort
Nietzsche parle du Dieu infini que les hommes se représentent en opposition à la finitude de l’homme, vécue et pensée comme une tare (cf Feuerbach). Il dénonce également la prétention exorbitante à penser Dieu (cf Kant).
Le ressenti : la finitude de l’homme est au RV de l’infinité du monde. Celui-ci nous apporte une telle abondance qu’il ne faut rien rejeter. Vivre la vie en abondance. Ne pas se réduire à un système mais il faut s’ouvrir pour accueillir toutes les particularités de la vie. Ne pas se réduire à une rationalité étroite, ni à une morale hypocrite.
[Rappel : à l‘époque, seul l’interdit est valorisé. Il ne faut pas oser, il faut préserver les apparences sociales.
Depuis la deuxième moitié du 20e s, le jeu de la vie voulu par Nietzsche est devenu un système. Plus question d’être sérieux, il faut rire de tout. Or, l’effort est indispensable.
Prendre conscience de ce qu’on a reçu et qui nous permet de le contester. Jusqu’en 68, les normes sociales sont étouffantes. D’où la contestation de ce carcan pour aller vers l’individualisme. Du coup, aujourd’hui, manque de repères qui conduit à une demande d’autoritarisme.]

-          La métaphysique
Et donc la théologie et même la science se sont égarées en voulant penser Dieu ou la vérité.
Casse cette surabondance. Cette recherche de la vérité suppose qu’elle n’est pas saisissable immédiatement. La recherche de la vérité entraîne des concepts généraux. D’où une méfiance par rapport à l’expérience concrète, qui nous vient du platonisme et du judéo-christianisme qui a inventé la notion de péché, pour inventer la notion de pardon divin. Un pessimisme radical, ennemi du plaisir et d’une légèreté heureuse,  qui empêche la joie de la vie (cfDionysos). Principal bénéficiaire en est le prêtre.

                       
5.       LE RENOUVELLEMENT DU LIEN FOI/RAISON

Maurice Blondel, laïc et philosophe. 1861-1949
Thèse de doctorat : L’action. La première fois qu’un philosophe sort du concept.
La philosophie et l’esprit chrétien.

Côté universitaire, on lui reproche d’être trop théologien. Côté Eglise, on lui reproche d’être trop philosophe.
Crise du modernisme. A l’époque, l’Eglise apparaît comme une force réactionnaire, qui se dresse contre toute forme de progrès. Symbole : l’affaire Dreyfus qui a pointé la malhonnêteté intellectuel de ses adversaires.

-          Un projet apologétique de défendre la foi : articulation possible de la foi à la raison. Rendre raison de la foi chrétienne. La foi peut s’exprimer dans la raison. Défend la pertinence de la foi.
-          Dénonciation de postures intellectuelles : le rationalisme excessif qui ignore la foi (soit une philosophie, soit un scientisme exacerbé)//une foi qui ne rend pas compte des nouvelles exigences de l’esprit contemporain (VII encouragera les chrétiens à accompagner tous les nouveaux moyens scientifiques et leurs méthodes).
-          Réfuter des positions sociologiques qui durcissent les clivages : l’affaire Dreyfus, séparation Eglise/Etat… Refus d’une honnêteté intellectuelle de peur d’être assimilé à ses adversaires.
La foi chrétienne n’est pas une option hors raison.

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